Cette séance, particulièrement propice à l’implication des familles (principe 7 de La main à la pâte, voir Les 10 principes de La main à la pâte), est à la fois une conclusion et une concrétisation du module.
À travers divers supports de communication (charte, exposition, enquête, jeu…), elle propose des situations de réinvestissement tant langagier que scientifique des notions abordées tout au long des séquences du module.
Travail collectif
Cette séance fondamentale peut faire d’une action pédagogique simple une véritable campagne locale de prévention. En impliquant, sollicitant, associant d’autres acteurs (parents, collègues, médecins et infirmières scolaires, commerçants…), les enfants vont avoir pour mission de partager leurs nouvelles connaissances et compétences.
Mais communiquer avec autrui exige une grande clarté. La classe doit définir, de la façon la plus consensuelle possible, des points clefs et des messages prioritaires. Ceci étant fait, les élèves vont pouvoir s’engager dans la réalisation de leur action de communication.
Par groupe ou collectivement
Les élèves élaborent et illustrent collectivement une « charte » des « bons comportements » en matière de nutrition. Elle pourra être affichée et/ou distribuée dans et en dehors de l’école.
À travers l’étude de documents publicitaires (journaux, dépliants, tracts, télévision…), les élèves peuvent comprendre que les médias, et la publicité en particulier, véhiculent le plus souvent une image très positive des aliments sucrés et gras (viennoiseries, barres chocolatées, apéritifs, sucreries…), au risque de favoriser la consommation d’aliments favorisant le surpoids. Ils vont donc inventer des slogans publicitaires axés sur l’éducation à la nutrition pour la santé et fondés sur des messages simples. Cette publicité peut prendre la forme d’une affiche, d’un spot radiophonique, d’un document multimédia…
En collectant des recettes à base de fruits et légumes auprès des familles, la classe peut réaliser un livre de recettes. Les élèves pourront l’illustrer en dessinant les plats, les ingrédients utilisés (fruits, légumes), les ustensiles nécessaires…
De nombreux jeux peuvent être réalisés pour promouvoir les objectifs du PNNS en insistant sur l’équilibre alimentaire et l’exercice physique.
La classe peut, par exemple, concevoir un « jeu de l’oie géant » dans lequel chaque case donne lieu à une question test. Les élèves de la classe vont alors faire jouer les autres enfants de l’école (éducation par les pairs) ou ceux du centre de loisirs, ou même les parents lors de la fête de l’école… On pourra également fabriquer un jeu de loto ou de dominos (à partir des fruits et légumes) où il faut mettre en correspondance les dessins des aliments avec leurs noms.
Les élèves mènent une enquête auprès de leurs grands-parents et arrières grands-parents afin de prendre conscience de l’évolution des comportements en matière d’alimentation, de consommation, d’emballages alimentaires, de magasins. Ce travail, en lien avec le repérage dans le temps, peut montrer comment l’évolution de nos modes de vie a modifié notre rapport à la nutrition.
Ce travail culinaire peut s’appuyer sur des documents ou des albums de jeunesse qui présentent les différentes habitudes alimentaires dans le monde. Les élèves peuvent, pour chaque pays, réaliser une affiche illustrant les aliments typiques. On peut notamment faire le lien avec le repérage dans l’espace en situant les pays sur un planisphère ou un globe terrestre. Puis la classe complète ce travail en réalisant quelques-uns de ces plats « traditionnels » en s’aidant, notamment, du savoir-faire des parents d’élèves originaires de ces pays.
Jeu de l’oie géant réalisé par une classe de CP
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