Objectifs |
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Matériel | Exemple de lettre à diffuser aux familles (à photocopier). Télécharger
Pour chaque groupe :
Pour la 2ème proposition de mesure de la taille :
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Quelques jours avant la première séance, informer les familles de la mise en œuvre de ce travail d’éducation à la nutrition pour la santé (voir Fiche 1).
Travail collectif
L’objectif est d’amener les enfants à prendre conscience qu’ils sont tous différents physiquement mais qu’ils doivent se respecter mutuellement, quel que soit leur aspect physique.
Pour cela, inviter les élèves à s’observer les uns les autres, par exemple en groupes (de 2, 3 ou 4 élèves) et leur demander :
« À votre avis, est-ce que nous sommes tous pareils ou tous différents ? »
Les élèves peuvent observer :
des différences concernant, par exemple, la taille, la couleur de la peau, les cheveux, les yeux, le poids, la force, la voix, les prénoms, les dents…
Ils peuvent également évoquer des caractéristiques communes à tous les êtres humains :
une tête, un tronc, deux bras, deux jambes…
Les réponses sont notées au tableau (mots ou schémas en fonction de l’âge des élèves). Si les élèves n’évoquent pas la taille, l’enseignant pourra les guider :
« Vous êtes certainement déjà allé chez le médecin, vous a-t-il mesuré », « Tous les enfants ont-ils la même taille ? »
Cette séance peut être également l’occasion de présenter un carnet de santé pour montrer qu’il sert notamment au suivi de la croissance (courbes de poids, taille, circonférence crânienne). Attention, ne pas montrer en classe le carnet de santé d’un élève pour respecter l’anonymat et la confidentialité d’un document médical mais également pour éviter toute stigmatisation. Utiliser de préférence un carnet de santé « anonyme ». On peut aussi suggérer aux enfants de regarder leur propre carnet de santé le soir même, chez eux en compagnie de leurs parents.
Pour répondre à ces questions, l’enseignant amène les élèves à proposer la mesure de la taille de chacun. Il leur demande comment réaliser de telles mesures. « Avec quels instruments ? Comment s’appellent-ils ? Comment s’affichent les mesures de taille ? Avec des nombres ? » Pour enrichir cette discussion, on pourra prévoir de présenter aux enfants plusieurs types de toises.
Par groupe pour le cycle 2 ou en atelier dirigé pour le cycle 1
Avant de lancer les activités, ne pas hésiter à demander à un élève (ou un groupe d’élèves) de faire une démonstration des activités à mener en autonomie pour s’assurer que les consignes ont été parfaitement comprises.
1ère proposition :
Pour chaque groupe, une toise verticale (bande de papier) est fixée au mur de la classe. Les tailles sont marquées d’un trait de crayon sur la bande de papier : le premier enfant se tient debout contre la toise, le second pose un livre sur la tête du premier pour permettre au troisième de tracer la taille sur la bande. Il est conseillé à l’enseignant d’étalonner au préalable les toises (de 5 en 5 cm) ou bien de fixer un mètre ruban de couturière à côté de la toise pour permettre une lecture des nombres et une mesure plus précise.
Cette méthode favorise l’étude des grandeurs et de leur mesure. Cette activité peut être reproduite au cours de l’année et par comparaison des toises, observer l’évolution des tailles des élèves.
2ème proposition :
Pour chaque groupe, une toise horizontale (rouleau de papier toilette) est posée sur le sol. Les tailles sont marquées d’un trait de feutre sur la bande de papier : le premier s’allonge, le second tient l’extrémité du rouleau de papier à la hauteur des pieds de l’enfant allongé, le troisième trace la taille sur la bande de papier puis la découpe. Chaque bande de papier est ensuite fixée au tableau. Cette méthode est plus ludique et simple à utiliser par de jeunes enfants mais les mesures sont moins précises.
Avant de lancer les activités, ne pas hésiter à demander à un élève (ou un groupe d’élèves) de faire une démonstration des activités à mener en autonomie pour s’assurer que les consignes ont été parfaitement comprises.
On pourra se référer à la fiche 24 du « Document d’application des programmes, cycles 2 et 3 », éditions Scérén.
Travail collectif
En observant la longueur des bandes de papier ou les marques sur les toises (mesure de la taille), les enfants peuvent constater une variété des mesures ou une similitude.
La lecture des résultats permet à l’enseignant de sensibiliser ses élèves à la diversité des morphologies (pour la taille mais aussi pour le poids, la couleur de la peau etc.) et au respect des différences.
On conclut que :
« les êtres humains sont tous différents ». On conserve ces mesures (anonymes) en réalisant un panneau.
Travail individuel pour le cycle 2
Il est conseillé de demander aux élèves de dessiner les activités menées dans leur cahier d’expériences pendant le déroulement des activités. Cela permet notamment à l’enseignant de réguler plus aisément les problèmes d’attente. Puis ces dessins seront complétés en notant les mesures de taille et la conclusion formulée collectivement. (Les plus jeunes peuvent noter les tailles sous forme de traits de différentes longueurs pour représenter les bandes de papier).
– Étudier le lien entre l’origine géographique et la couleur de peau (Bibliographie : Vivre avec le Soleil, guide de l’enseignant, cycle 3, David Wilgenbus, Pierre Césarini, Dominique Bense, collection « Passerelle », éditions Hatier, 2005 : sensibiliser les enfants aux risques liés au Soleil et leur apprendre à adopter des mesures de protection efficace).
– Réaliser un panneau mural à partir de personnages variés découpés dans des revues (Bibliographie : Cinq milliards de visages, Spice Peter, éditions École des Loisirs, 1981 : pour découvrir la diversité des peuples).
– L’évolution de l’apparence des élèves sur une photographie de la classe prise par l’enseignant à différentes périodes au cours de l’année, l’empreinte du pied qui grandit et oblige à changer de chaussures, les habits qui deviennent trop petits, l’observation de photos à différentes étapes (le bébé dans les bras, à quatre pattes, qui marche, qui va à la crèche, à l’école…).
– Constater les grandes étapes de la vie dans les albums photos familiaux, la perte des dents de lait (au cycle 2)…(Bibliographie : À la découverte du corps et de la santé, apprendre à l’École maternelle, Bernadette Bornancin, Michel Bornancin et Danielle Moulary, éditions Delagrave, pédagogie et formation, 2002. Cet ouvrage est consacré à la connaissance du corps humain et de la santé, dans ses différents aspects, souvent délicats à intégrer par de très jeunes enfants. Divers sujets sont proposés comme les rythmes de la journée, l’hygiène quotidienne, l’acceptation des différences…).
– Étudier des instruments de mesure (balances, toise, thermomètres…), le choix de l’unité usuelle la plus adaptée (m/cm, g/kg) pour effectuer une mesure de longueur ou de masse.
Objectif | Distinguer activité et inactivité physique |
Matériel |
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Prévoir de mener cette séance dans la cour, sous le préau ou dans la salle de sport.
Il est préférable de scinder cette séance en deux temps : 1 heure pour mener les activités à l’extérieur, 30 minutes pour rédiger les traces écrites en classe.
Travail collectif
L’enseignant propose à sa classe de pratiquer pendant cinq minutes une activité physique (petite course, série de flexions, saut à la corde…). Pour faire prendre conscience aux élèves de la distinction entre activité physique et inactivité physique, demander :
« Pouvez-vous nommer des situations où l’on bouge et d’autres où l’on ne bouge pas ? »
Par exemple, on ne bouge pas en regardant la télévision, en jouant aux jeux vidéo, à l’ordinateur, en voyageant dans une voiture…
Demander aux élèves de réfléchir sur ce qui se passe quand ils pratiquent une activité physique :
« Avez-vous observé des modifications, ou des réactions de votre corps, par exemple après avoir couru ou sauté ? »
Les propositions suivantes peuvent être évoquées par les enfants : on a chaud, soif, on respire plus vite, on s’essouffle, le cœur bat plus vite, on est fatigué, le visage rougit…
Proposer ensuite d’étudier ces modifications dans le fonctionnement du corps. Par exemple, poser les questions suivantes :
« Comment peut-on faire pour savoir que l’on transpire ? Que notre cœur bat plus vite ?… »
Pour répondre à ces questions, l’enseignant amène les élèves à évoquer diverses expériences très simples (qui font souvent partie de leur vécu quotidien) permettant de mesurer les réactions du corps :
– si on transpire, on peut recueillir la transpiration sur un mouchoir en papier ; – si on est essoufflé, on peut sentir le souffle en mettant la main devant la bouche ;
– si le cœur bat plus vite, on peut écouter les battements cardiaques avec l’oreille collée ou en posant sa main sur la poitrine. On peut aussi mesurer son pouls en plaquant le doigt sur une artère du cou mais cette méthode est plus difficile pour de jeunes enfants.
Par petits groupes
L’enseignant répartit les élèves par petits groupes (par exemple, par groupes de deux) et propose à l’ensemble des groupes de réaliser la même expérience (par exemple, celle sur la transpiration ou celle sur l’essoufflement) puis de comparer les résultats (discussion collective) avant de passer à l’expérience suivante (par exemple, celle des battements du cœur).
Pour mener à bien les expériences évoquées, les élèves vont devoir à nouveau pratiquer une activité physique pendant cinq minutes et comparer ce qui se passe quand ils bougent, puis quand ils restent au repos pendant quelques minutes, en particulier pour les battements du cœur. Après chaque série d’expériences, les résultats obtenus par les différents groupes sont mutualisés.
Travail individuel
Il est préférable de ne pas réaliser cette trace écrite individuelle après la séance mais plutôt de la différer. D’une part, cette séance se déroulant dans la cour ou dans le préau, les élèves ne sont pas bien installés pour rédiger leur compte rendu, d’autre part, l’enseignant peut ainsi reprendre « au calme » les notions abordées.
Les élèves dessinent dans le cahier d’expériences les activités réalisées et recopient la conclusion. Pour les plus jeunes élèves, on pourra proposer de ne dessiner qu’une seule expérience.
Un panneau collectif représentant des personnages en activité physique et en inactivité physique peut être réalisé et affiché dans la classe pour renforcer les notions abordées (les personnages peuvent être découpés dans des revues). Pour enrichir le vocabulaire des élèves, l’enseignant note le verbe correspondant aux actions représentées par chaque image.
– Observer les modes de locomotion d’animaux familiers élevés dans la classe ou amenés par les élèves. Ce travail d’observation peut être complété par une visite au zoo, à la ferme… (Bibliographie : C’est un veau qui compare la conduite d’un animal et d’un enfant. Dans le CD audio « Fabulettes pour enfants », Anne Sylvestre).
– Trouver les articulations de son corps, observer des radiographies, fabriquer un pantin articulé. (Bibliographie : Les lunettes à voir le squelette, de Renaud Chabrier et Gérald Stehr, Collection Archimède, Éditions l’École des loisirs ; J’observe le corps humain, Collection Mes premières découvertes Éditions Gallimard Jeunesse).
Fabriquer un livre animé, un folioscope. Voir fiche de fabrication
Observer les ancêtres du cinéma pour animer des images comme le zootrope, le thaumatrope. Voir fiche de fabrication
Comme à la séance précédente, proposer à la classe de pratiquer une activité physique (marcher, courir, sauter). Prévoir de mener cette séance dans la cour, sous le préau ou dans la salle de sport. L’utilisation d’un ou plusieurs podomètres peut enrichir cette séance, mais elle n’est pas indispensable.
Objectif | Découvrir le lien entre activité physique et dépense énergétique |
Matériel |
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Travail collectif
Tout d’abord, l’enseignant invite les élèves à revenir sur la séance précédente. Il leur demande ce qu’on entend par une « activité physique » et les modifications qu’ils ont pu observer dans le fonctionnement du corps lors d’un exercice physique.
L’enseignant a pour objectif d’amener les enfants à prendre conscience du lien entre activité physique et dépense énergétique :
« À votre avis, dans quelle activité, se dépense-t-on le plus ? En courant ou en marchant ? »
Au cours du débat, demander aux élèves d’argumenter et d’imaginer des expériences pour vérifier leurs réponses. Les guider vers le comptage et la comparaison du nombre de pas effectués lors d’une course et lors d’une marche.
Si l’enseignant a pu se procurer un podomètre, il le présente à la classe :
« À quoi peut servir cet instrument de mesure ? ». (Cet instrument est utilisé pour mesurer le nombre de pas quand on bouge.)
Travail collectif
Tous les élèves vont pratiquer la même activité physique (marcher ou courir) pendant la même durée (par exemple, 10 secondes) : les enfants comptent « dans leur tête » le nombre de pas effectués puis les résultats obtenus sont notés sur une affiche. On répète le même protocole avec l’activité de course en veillant à ce que la durée soit la même.
Si la classe possède un ou plusieurs podomètres, les enfants les portent à tour de rôle et on change d’élève toutes les 10 secondes environ. Le podomètre permet de vérifier la cohérence des résultats des élèves qui comptent « dans leur tête ».
Pour éviter l’aspect répétitif de l’exercice,on peut suggérer de varier les allures, de faire des petits pas, des grands pas, des sauts sur place, course en sautillant…
Travail collectif
À partir du recueil des résultats notés sur une affiche, les élèves peuvent remarquer qu’il y a une différence entre les mesures correspondant à la course et celles correspondant à la marche :
« les résultats concernant la course sont plus élevés que ceux de la marche car lorsque l’on court, pendant une même durée, on fait plus de pas que lorsque l’on marche.»
Amener les élèves à observer que « plus on fait de pas, plus on se dépense. Et plus on se dépense, plus on consomme de carburant. » « Mais quel est le carburant d’un élève ? »
Pour les voitures, le carburant, c’est l’essence, pour toi, c’est ce que tu manges.
En cycles 1 et 2, il n’est pas souhaitable d’essayer d’introduire la notion d’énergie ou de dépense énergétique. Une simple analogie entre la consommation de carburant d’un véhicule et l’utilisation de la nourriture considérée comme « carburant du corps » paraît suffisante.
Sur son cahier d’expériences, chaque élève dessine les activités menées (marche / course), note les résultats et la conclusion collective.
Aide pour l’enseignant
– Cette question permet de s’assurer que l’enfant a compris que l’activité physique engendre des modifications dans le fonctionnement du corps qui sont plus visibles quand l’exercice physique est plus important.
– L’enfant qui court est celui qui a le plus chaud et qui transpire le plus.
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